Au crépuscule d’une belle journée, deux cavaliers arrivèrent au pont-le vis du château de la garde Épiscopale à Rome.
Un des deux cavaliers, raide comme un piquet, droit sur sa selle, chevauchait devant.
Il avait une allure assez impressionnante, et a le voir ainsi on aurait jamais cru qu’il puisse se tenir a cheval. Pourtant c’était un bon cavalier.
Verlan, bannière au vent, chambellan et secrétaire particulier de son état, suivait son maitre partout. Ou plutôt, en ce cas précis le précédait.
Il se retourna, regarda son maitre et lui posa une simple question.
« Son Excellence, puis-je ? »
Le second personnage, entendant la demande de Verlan sembla sortir de sa torpeur, et de ses réflexions.
On pouvait voir de suite a son apparence et a sa façon de monter, que l’homme était un vieux baroudeur. Son visage buriné affichait une sérénité et dégageait un charisme certain.
Le cheval semblait de moindre taille, au vu de la grande carcasse du cavalier . Un écu a ses armes reposait au flanc de sa monture
Il regarda Verlan de son regard franc mais perçant.
Il ne put s’empêcher de sourire dans sa barbe en voyant la posture de son chambellan.
Il hocha la tête son assentiment.
Verlan alors se dressa comme un coq sur un tas de fumier et cria :
« Hola, la Garde….Son Excellence Leg l’Ancien DiCésarini Duc de Bresse, Chevalier Sénateur de l’Etoile d’Aristote, voudrait avoir pont levis baissé. »
Leg nouvellement élu par ses pairs du conseil des Chevaliers d’Issenduil et reconnu par la Curie et le Cardinal Connétable des Sanctes Armées, venait se présenter officiellement, afin de se faire connaitre ou reconnaitre par la Garde Episcopale et Pontificale.
Le Chevalier Sénateur en profita pour regarder l'endroit ou ce tenait la préstigieuse Garde